« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » dit Petit Prince.
Et oui, la voix qui ne nous trompe jamais et bien celle de son cœur. Il faut savoir l’écouter car elle nous guide, répond à nos interrogations, et nous conseille sur le chemin qui doit être le nôtre, le meilleur pour soi-même.
Bien sûr on est libre de choisir de ne pas l’écouter et de choisir d’autres chemins. Le mental peut parfois nous aiguiller différemment en fonction des événements, d’un contexte, d’une émotion, de liens affectifs, professionnels, sentimentaux ou matériels.
Le mental a du bon car il permet de border un chemin afin de nous faire éviter les dangers. Mais s’il est obstrué par une émotion, par exemple, son cap va changer et le degré de protection aussi nous faisant vivre les expériences plus ou moins positives pour nous. L’avantage de ses expériences c’est qu’elles nous ramènent régulièrement sur notre chemin originel.
En revanche, si on écoute vraiment son cœur, il nous guidera directement vers le juste chemin, nous fera nous arrêter vers les personnes bonnes pour nous et notre épanouissement à un instant précis, et répondra à nos questions les plus intrinsèques. Même si la réponse n’est pas toujours celle espérée, elle sera en tout cas juste pour soi, à l’instant T.
Pour pouvoir écouter sereinement sa petite voix, il faut se mettre au calme, s’isoler du monde extérieur, entrer en connexion avec soi-même, lâcher prise… et rester en éveil aux pensées, aux signes étonnants qu’on aurait pu avoir au cours de la journée, à ses bénédictions.
Comme premier pas vers l’écoute de sa petite voix, il est intéressant de se poser en fin de journée, toujours au calme, et refaire le film de sa journée et observer. Etre spectateur de sa propre journée. Et laisser faire. Se demander ensuite quels sont les moments où je me suis senti à ma place, en accord avec moi-même. Quelles émotions m’ont traversé et qu’est-ce ce qui aurait pu être mieux ou encore mieux, pour soi et non par rapport aux autres. Et laisser faire… Et recommencer chaque jour l’exercice, si on le souhaite bien entendu, jusqu’à ce qu’écouter sa petite voix, celle de son cœur devienne un réflexe, une habitude bienveillante de vie, pour soi-même et par ricochet, vers les autres.
